Parc immobilier : une rénovation sur mesure - 05/03/2024

L’Anah a publié un petit récapitulatif des différents types de logements retrouvés en métropole, dans l’idée de clarifier pour chaque propriétaire son processus de rénovation. Dans l’habitat individuel, les maisons dites rurales, qui datent d’avant 1945, sont généralement notées E ou F, mais représentent une petite part du parc de logements. Corps de ferme, chalets, maisons traditionnelles, leur architecture vernaculaire prend en compte l’environnement pour se fondre le paysage, mais une vigilance particulière doit leur être accordée du fait de la présence de matériaux contenant de l’amiante ou du plomb.

Idem pour les maisons de bourg de la même époque, qui représentent 13.2 % du parc total, notées en moyenne E ou F, suivies de près par les pavillons construits en 1946 et 1974 en périphérie des centres urbains. À partir de 1975 et jusqu’en 1989, les constructions pavillonnaires sont structurées en périphéries des villes. Encore mal isolés, car construits sans aucune référence à des normes thermiques efficaces, ces pavillons sont souvent classés D ou E par leur DPE.

Il faudra attendre les années 90 et la norme RT1988, suivies de la RT2005, RT2012 et enfin la RE2020 pour que les résidences soient mieux isolées. Le même schéma est observé dans le parc collectif, pour lequel la rénovation énergétique est urgente : aujourd’hui seulement 14.4 % des immeubles collectifs justifieraient d’un C à leur DPE.